Le tour du nord de la mer Egée se boucle par une escale au Cap Sounion, toujours très agréable avec une eau très claire, même si le mouillage peut être un peu rouleur. Nous retrouvons quelques voiliers avec l’approche des bases de location d’Athènes, mais pas trop de monde en ce début septembre. Toutefois, quelques voisins de taille impressionnante (Al Mirqab, long de 133 mètres). Nous n’en avons pas vu beaucoup de cette taille là (nous le reverrons plus tard et nous découvrirons qu’il est équipé d’un mur d’escalade)
Direction Egine, baie d’Agia Marina que nous connaissons bien. Egine est proche d’Athènes et les débuts et fins de semaine, c’est l’escale privilégiée des bateaux de location basés à Athènes, et il y en a beaucoup !
A Poros, nous commençons par mouiller à l’ouest de la rade. Très beau mouillage, même si l’eau n’a pas la clarté espérée. Quelques pêcheurs locaux y ont leurs habitudes.
Le passage de Poros est toujours amusant et le mouillage dans la baie du monastère, est lui très agréable.
Les nuages peuvent y dessiner des ombres impressionnantes qui laissent l’imagination s’envoler !
Ensuite, direction Hydra, où nous évitons le port que nous imaginons toujours surchargé, pour aller dans la baie d'Agios Nikolaos, au sud. Très peu de place pour mouiller devant la plage que l’on ne doit pas approcher afin de laisser un espace suffisant aux baigneurs et un accès aux bateaux navettes (la plage n’est accessible que par la mer). Un bateau français sera d’ailleurs verbalisé. Un bout à terre et nous sommes bien en place. L'eau est particulièrement claire et la baignade mémorable. Du monde à la plage dans la journée, mais la nuit, seulement deux bateaux au mouillage, dont Lilia.
Un beau lever de lune derrière la montagne.
A Spetsès où une fête se prépare (commémoration du combat naval qui s'est déroulé devant l’île durant la guerre d'indépendance le 8 septembre 1822), avec en autre, inauguration d’une statue et sacrifice d’un bateau par le feu.
Il est difficile de trouver une place près de la ville, beaucoup de petits ferries, de grosses vedettes et très peu de mouillages. Par contre, au nord de l’île, il y en a deux très beaux avec une taverne, conviviale, fréquentée naguère par Mélina Mercouri.
Nous en profitons pour rester sur l'île quelques jours et faire un peu de marche (6 km pour le village) et le tour de l’île à vélo. Elle est sauvage et couverte de pinèdes. Malheureusement, le feu a dévasté récemment une surface importante au nord ouest.
Quelques statues plus ou moins récentes
Nous voici à Nauplie sur le continent, au fond d’une très grande baie, bien protégée par de nombreux forts.
La ville nous charme par ses jolies constructions, ses reliefs et son ambiance. Nous sommes à quai au milieu d’une flottille d’anglais et près de petits paquebots.
Nous y restons quelques jours, avec footing le long de la mer sur un chemin très agréable, ascension de la citadelle en soirée (près de 1000 marches montées sans pause, pour le « fun » et le souffle !!!),
promenade en ville,
et excursions, ratée à Argos où il n’y a strictement rien à voir surtout le dimanche, mais réussie sur le vaste site d’Epidaure avec tout particulièrement le théâtre antique dans lequel nous avons pris le temps de flâner, d'autant plus qu'il était quasi désert (un lundi de septembre). Un vrai régal !!
Il est maintenant temps de rejoindre tranquillement notre lieu d’hivernage avec escales à Kilada très calme,
à Porto Heli, avec sa grande baie bien protégée, puis à Ermioni que nous avons très appréciée pour son calme, son authenticité et ses paysages,
et sur l’île de Dokos, très aride avec des décors de cartes postales.
Enfin retour par Poros, point de passage obligé, avec mouillage désertique (la nuit) dans l’entrée nord de la rade.
Escale à Methana avec une possibilité de mouillage dans le port très fermé, près des bains thermaux, mais il y a très peu de fond et la qualité de l’eau annoncée ne nous met pas en confiance. Sur place ce sera pire, le bassin ressemble à une mare de lait et l’odeur de soufre prend à la gorge et ravage les chaînes et ancres.
Nous optons pour l’amarrage à la jetée des ferries, où vers midi nous sommes quasiment seuls. En soirée, il y aura plus de trente bateaux et nous nous sentirons bien petits avec nos 40 pieds !
Nous prenons un peu de temps, avec balade en scooter électrique (agréable, mais il ne faut pas être pressé et l'île est pentue) au pied d’un volcan et de sa cheminée, puis repas au tout petit port de Vathy.
Bains chauds dans une vraie baignoire naturelle avec de l’eau claire.
Après une navigation avec un vent fort capricieux en direction comme en force, nous mouillons au sud d’Egine, dans une anse désertique.
Dommage que dans cette région il y ait si peu de vent, car le bassin de navigation est vraiment superbe, même s’il est très fréquenté.
Pour préparer l’hivernage du bateau nous faisons escale dans le port d’Egine où le spectacle du mouillage et surtout du relevage des ancres (emmêlées) est toujours amusant (quand on n’est pas concerné, évidemment) et que des bateaux beaucoup trop gros pour le port décident quand même de s’y amarrer.
Celui-là fait quand même 50 m de long.
Le temps change, nous ressentons le besoin de mettre un pull le soir et la pluie menace. Il est donc temps d’arrêter pour cette année et le bateau est mis au sec dans un chantier.
Nous n’y restons pas longtemps. Le retour se fait par Athènes où nous restons trois jours. Nous en profitons pour visiter le Pirée et ses gros bateaux, le musée archéologique, le Panathenaic Stadium et grimper sur toutes les collines de la ville !!!.
C’est donc fini pour cette année et nous commençons déjà à réfléchir à notre programme pour l’an prochain. Il reste encore beaucoup d’îles, de ports, de criques à découvrir, et de belles rencontres à faire. Nous retiendrons de ce séjour : le vent très capricieux et parfois très violent qui peut perturber le programme et un pays à découvrir, avec beaucoup d'atouts.
C'est un terrain de jeu extraordinaire pour la navigation (beaucoup de magnifiques mouillages et de petits ports), il y fait toujours beau (très rarement un nuage sur les îles), il y fait chaud, la mer est le plus souvent très limpide et à bonne température (elle manque un peu de poisson), on y fait des rencontres, les tavernes sont nombreuses, conviviales et d'un prix très abordable, mais surtout, on s'y sent bien grâce à l'hospitalité des Grecs qui est sans faille.
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Pour finir et s'amuser :
Bon, tu le lances !
J'aimerais bien, mais il manque quelque chose !
Tombera, tombera pas !
Qu'est ce que je dois faire maintenant ?
Vous avez vu comme je suis souple ?
Aaah..., il va se briser les os !!
Je suis prête ! (pour Martine qui se prend pour un oiseau!)
Les plus beaux :
Moi aussi, je sais faire ! Mais habillée !!!
Clin d'oeil à Lilia (au Pirée)
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A l'année prochaine pour de nouvelles aventures. Merci de vous être intéressés à notre périple. A bientôt