2017-7 La fin du tour du nord de la mer Egée

Après ces quelques jours de calme dans la baie de Vourvourou sur la presqu’île de SITHONIA, près de Thessalonique, nous accueillons notre ami Raymond qui vient de faire un périple un peu compliqué en avion puis en bus. Il faut avouer que nous étions vraiment loin de l’aéroport d’Athènes.

Nous reprenons notre route avec passage de la pointe sud de Sithonia

et mouillage dans la baie très fermée de PORTO KOUFO, port naturel. Si l’entrée est magnifique avec ses grandes falaises

le paysage intérieur, plus banal, est un peu décevant.

Les profondeurs, importantes, posent problème pour mouiller. La plongée avec masque et tuba met en valeur, uniquement les multiples macro déchets reposant au fond dans l’herbier !!! Par contre les tavernes sont, comme dans les autres ports, très accueillantes.

La traversée suivante nous mène dans les Sporades du nord, îles très boisées et bien différentes de ce que nous avons rencontré auparavant. Nous posons l’ancre dans le mouillage sauvage et magnifique de l’île de KIRA PANAYA. Celle-ci fait partie d’une grande réserve marine où vit une colonie de phoques que nous n’avons malheureusement pas rencontrée.

L’île est quasi déserte si ce n’est la présence de très nombreuses chèvres.

C’est l’occasion de faire quelques pas à flanc de coteaux dans la végétation de maquis et d’oliviers et d’apprécier de très beaux points de vue.

Pour rejoindre PERISTERA, petite île très sauvage à l’est d’Allonisos, le vent s’est levé et une petite partie du génois nous suffit.

Une seule maison dans la baie. L’accueil est un peu surprenant et original. Des « welcomes » à tout va et un « non rien de rien... » d’Edith Piaf par une cantatrice locale qui fait raisonner son chant dans toute la baie avec une voix claire. Raymond ira lui rendre visite, et nous apprendrons que c’est une actrice de cinéma.

Le mouillage est très bien abrité pour nous protéger d’un coup de vent. Malheureusement, aucun chemin ne permet de rentrer à l’intérieur de l’île et nous devons rester dans la baie.

A ALLONISOS, changement total de décor, nous retrouvons le tourisme. Le mouillage dans une anse près du port, est un peu rouleur, mais sans doute moins qu’à l’intérieur du port lui-même.

Les bateaux sont plus nombreux, nous sentons la proximité du continent et des bases de location de bateaux (golfe de Volos)

Une randonnée, en empruntant un chemin agréable dans la végétation, nous mène jusqu’au vieux village sur la colline

et nous permet d’apprécier de majestueux paysages.

ainsi que cette vieille ville, prête à accueillir les touristes.

Sur l’île de SKOPELOS le mouillage face à la plage de Limonari s’avère intenable, non pas pour des raisons météorologiques, mais à cause du bruit des bars et tavernes!! Nous irons donc jusqu’à un petit bras de mer dans la baie de Panormos où nous trouverons le grand calme.

SKIATOS est très touristique et nous n’essaierons pas d’aller au port. Nous mouillerons dans une baie toute proche. De là, nous marchons jusqu’au centre.

La ville est assez intéressante avec ces nombreuses petites ruelles.

La plage de KOUKOUNARIES est réputée comme une des plus belles de Grèce. Nous avons voulu vérifier que c’était vrai et avons décidé d’y passer la nuit. L’environnement est effectivement très beau, mais, ici aussi tourisme rime avec musique à fond sur la plage. Après un bon bain, nous décidons de rejoindre l’entrée du canal d’EUBEE.

Le vent est avec nous et nous arrivons rapidement dans la baie bien tranquille de ANDRIAMI, côté nord de l’entrée du canal, pas très loin d’une carrière de marbre qui défigure le paysage.

L’étape suivante doit être plus longue et nous partons tôt. Pas de vent, contrairement à ce qu’avaient annoncé les nombreuses météos que nous relevons (météo.gr, Grib, windguru...)

Le passage est large, entre des montagnes très boisées jusqu’au cap de KIANION où nous orientons notre route bien au sud. Le vent se lève enfin, mais quelque peu capricieux comme bien souvent en Grèce. Nous nous y habituons !!

Nous arrivons au petit port de LIMNI. Si petit que nous hésitons à y entrer. En effet on ne peut pas y faire demi tour et nous verrons 2 petits bateaux y accéder... en marche arrière. Un bateau Belge est à quai à l’extérieur de la jetée. Le propriétaire de Snoopy nous propose gentiment de nous mettre à couple, ce que nous faisons. Nous aurons un magnifique coucher de soleil. Les tavernes nous tendent les bras. Nous goûtons le « kokoretsi », à base de foie et d’abats cuits à la broche. Le village est vivant et peu touristique, nous y passons une très bonne soirée.

Un accostage à l’extérieur présente certains risques et à 4h00 du matin une petite houle, sans vent, se lève et nous oblige à appareiller d’urgence. Les esprits sont encore un peu engourdis!! Notre consolation, un magnifique lever de soleil !

Après un mouillage à POLITIKA au petit matin (bain et ravitaillement), nous arrivons à KHALKIS avec vent et courant. Nous devrons attendre la nuit pour passer le pont ouvrant. Le chenal est étroit et le courant (de marée !) est impressionnant pour un site méditerranéen. Raymond nous a préparé un super plat de lasagnes (également du bon pain), nous passons le pont et restons dormir au mouillage, de l’autre côté.

Le lendemain matin, passage du deuxième pont,

les bancs de méduses deviennent de plus en plus nombreux !!

Du vent, au près, pour rejoindre le mouillage de VOUFALO dans un très joli site. Calme absolu. Petite balade à terre et repas imprévu à la taverne (suggestion de Raymond qui a eu de l’intuition) juste à proximité du bateau. Accueil très chaleureux et repas délicieux (taverne à recommander).

Puis direction PORTO RAFTI, le mouillage le plus proche de l’aéroport d’Athènes où Raymond doit reprendre un avion.

Si le mouillage est bon, pas mal de vent prévu à ce moment-là, la baie et son urbanisation sont nettement moins intéressantes.

Deux jours d’attente pour laisser passer un petit coup de meltem et nous continuons vers le cap Sounion, qui marque ainsi la fin de notre tour du nord de la mer Égée.

Nous venons de trouver une place pour hiverner le bateau à partir de début octobre dans un chantier du nord d’Egine. Aussi nous décidons de flâner dans les îles Saroniques et à l’est du Péloponnèse pendant le mois qui nous reste.

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Bateau rime souvent avec bricolage, pas toujours simple : quand la girouette et le feu de mouillage refusent de servir

le vit-de-mulet, pièce importante sur un bateau, peut donner quelques signes de faiblesse qui demandent intervention immédiate

quant à l’annexe qui a mal supporté les grandes chaleurs, il faut la ménager

Loisirs nautiques 

Toujours branchés, ça va de soit !!! 

Des moments de convivialité

Mais il va où comme ça ?

Nous ne sommes pas sûrs d’arriver au bon port, le capitaine a perdu le nord. Nous vous dirons où nous avons atterri !!!

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A bientôt et bonne chance à tous dans votre vie de terriens.