2018-1 D’Athènes au cap Maléas, sud du Péloponnèse

La navigation 2018 commence en quittant les grèves de la SNCF en France pour trouver celles des ferries en Grèce ! Mais après une nuit à l’hôtel « Lilia » du Pirée et les services d’un taxi-boat nous rejoignons rapidement Egine. Nous récupérons notre nouvelle annexe à la poste et dès le lendemain de notre arrivée, le bateau est mis à l’eau.

Quelques jours très agréables dans le port d’Egine, la saison nautique semble avoir déjà bien commencé et les mouillages sont âprement disputés. Puis nous nous dirigeons vers le village d’Epidhavros. Nous en avions gardé un bon souvenir. Un premier bain au sud de l’île Angistri, un mouillage sauvage et désert aux eaux limpides dépassant les 20° un 24 avril, une bonne surprise donc !

Belle balade vers le petit théâtre et dans les vergers où oranges et citrons sont à profusion. On y trouve même des artichauts !

Il est temps de regagner Athènes pour accueillir la famille : Malo, Gael, Lolita et Olivier. La météo très clémente nous permet de les embarquer dans la baie de Vouliagmeni très proche de l’aéroport. 1/2 h de bus, 5mn en taxi, et une heure et demie après l’atterrissage, ils étaient à bord pour un premier bain. Une tortue, perplexe devant notre ancre, viendra jouer avec elle.

Descente classique via Aya Marina à Egine et la visite du temple d’Aphaia qui surplombe la baie.

Nous retrouvons la magnifique rade de Poros, où nous pouvons mouiller près d’une taverne.

Un peu d’apprentissage pour Gaël quand le vent se lève.

Nous croiserons ensuite un phoque mangeant une murène.

Quelques jours plus tôt, nous avions croisé au même endroit une très belle raie.

La croisière continue vers Hydra, où nous évitons le port de la vieille ville toujours surchargé, au profit de Mandraki, bien plus calme mais insolite quant aux techniques d’amarrage utilisées par les différents bateaux.

La route se poursuit tranquillement, sans vent, vers Ermioni toujours aussi paisible et agréable.

Puis Spètses nous attend, poussés par un léger vent de travers. Après un mouillage en face de la ville pour une visite, nous remontons notre ancre avec en prime un vieux grappin rouillé qui a semblé apprécier notre compagnie. Il a joué la sangsue un bon moment quand même ! Nous passons la nuit dans la baie déserte de Zoyioryia, bien au calme, au nord de l’île.

Quelques belles rencontres avec de gros bateaux qui annoncent le début de la saison.

Nous remontons ensuite dans le golfe d’Argolique et mouillons au fond de la baie très fermée et endormie de Khaidari

avant de rejoindre Nauplie où nous sommes surpris par le peu de bateaux à quai. Nous y serons seuls pendant un moment. Par contre dans la ville, nous avons trouvé beaucoup d’animation, de groupes de jeunes et de moins jeunes, venus en car ou en paquebot. Olivier et sa famille repartent déjà pour Athènes, une semaine, ça passe bien vite hélas! Elle aura été très ensoleillée et les températures idéales auront permis de nombreux bains très appréciés, surtout par Gaël qui s’est aussi beaucoup intéressé à la navigation.

Le calme après la tempête ou la tempête après le calme? Ce sera la 2ème version. Après avoir contemplé de nombreux éclairs sur les terres, puis des grondements de plus en plus assourdissants, nous subissons un vrai déluge sous quelques bonnes bourrasques qui nous obligent à tenir avec le moteur pour s’écarter du quai. La foudre d’un des éclairs, n’est sûrement pas tombée loin! Nous ne sommes pas seuls dans la galère, un bateau américain avec 5 enfants à bord lutte de la même façon, le capitaine torse nu n’ayant pas eu le temps d’enfiler le ciré!! De l’eau, beaucoup d’eau qui tombe d’en haut et qui ravine tout, les quais mais aussi la ville dans son ensemble. L’eau du port est sale, très sale.

On croise les doigts pour que rien ne se coince dans l’hélice !! ouf, on l’a échappé belle !!

Nous quittons Nauplie, une belle journée de navigation à la voile vers Plaka Leonidion. Première trempette pour la ligne et, surprise, une belle bonite de 4/5 kg sort de l’eau. Nous voulions l’immortaliser mais Hervé l’a découpée rapidement. Une photo de 4 gros filets a beaucoup moins de charme!! On en a trouvé une autre :

Belle balade à pied dans la charmante petite ville de Léonidion entourée de falaises rouges (propices à l’escalade) à 4kms du port. Pour le retour nous avons choisi l’option taxi. Ça tombait bien, il y en avait un sur la place du centre. Le temps de prendre un verre, il avait disparu. Malgré tous les efforts des riverains via leur téléphone, il a fallu se rendre à l’évidence, retour à pieds ou en stop. Finalement nous ferons un peu des deux!!!

Puis se sera un mouillage très sauvage, pour déjeuner, près de la plage de Fokianos, et une nuit au nord de la baie de Kiparissi, près d’un quai et évidemment d’une chapelle (il y en a partout). La baie est grandiose.

Nous rejoignons le site de Monemvassia comparé à la fois à Gibraltar (un caillou) et au Mont-Saint-Michel (une presqu’île) où nous arrivons en tirant des bords avec plus de 20 nœuds de vent.

Ce site fera l’objet d’une belle promenade dans la ville basse très bien rénovée. Il y a peu de monde. La saison touristique commence à peine. Mais le parking laisse présager une grande affluence en été.

Autour et en bas du rocher, sentier très nature avec un peu d’escalade dans les rochers avant d’arriver au phare et son petit musée.

Dans la ville haute, un ensemble de ruines, une église cossue et de très beaux panoramas, le tout dans une végétation très variée et fleurie grâce au printemps.

Depuis la ville haute, de beaux points de vue, sur la ville basse et la ville nouvelle de Monemvassia.

Cette journée de randonnée permet de laisser passer un événement venteux, qu’il vaut mieux éviter pour doubler le cap Maléas, avec sa mauvaise réputation. Nous le saluerons donc dans le petit temps,

après un départ de Monemvassia, au lever du soleil avec ses couleurs toujours féeriques.

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La Grèce à cette saison offre une végétation très florissante et très agréable à l’œil et à l’odorat.

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A très bientôt pour la suite.