2017-4 Les îles Saroniques, Athènes et les Cyclades de l’ouest

Après le canal de Corinthe, un vent très favorable en force comme en direction nous a accueilli dans la mer Égée et nous a porté vers Korfos et Archea Epidavros sur le Péloponnèse, escales très agréables dans un décor complètement différent, très aride avec de nombreuses installations aquacoles.

Le guindeau, totalement indispensable dans notre style de navigation, ayant définitivement rendu l’âme, il nous faut trouver une solution de réparation et l’opportunité de chantiers au nord d’Aegine nous amène à modifier notre programme. Le même modèle de guindeau est immédiatement trouvé sur place et le remplacement est opéré avec beaucoup d’efficacité.

Finalement, même la pluie était là au bon moment C 3

Pour le paiement, un peu plus difficile : entre une carte qui ne passe pas, une erreur de code de carte bleue qui se fait avaler, des seuils de retraits inadaptés, et des virements de l’étranger pour l’étranger avec un réseau internet défaillant, cela se traduit par un week-end prolongé à Aegine. Mais ne nous plaignons pas, il y a pire comme endroit, même avec une journée continue de pluie (à priori situation très exceptionnelle).

Il est alors temps d’aller à Athènes pour retrouver Catherine qui nous rejoint pour une quinzaine de jours. Nous y arrivons en pleine canicule et sommes immédiatement confrontés à la circulation et au bruit. On se demande un peu ce que l’on fait là !!! Par contre les visites d’Athènes, même avec la canicule sont très agréables et variées : de très, très vieilles pierres, bien évidemment le plus haut possible et avec beaucoup de monde.

des marchés très typiques

la relève de la garde

des parcs agréables

Puis retour sur Aegine

où l’on peut faire de belles rencontres

et avec bien entendu un temple en haut d’une colline (beaucoup moins de monde qu’à l’Acropole et bien mieux conservé) et des explications en anglais !

Les îles Saroniques sont vraiment très belles et très diversifiées, tel Poros, avec son passage étroit et portuaire entre l’île et le Péloponnèse et sa ville à flanc de coteaux

ce qui permet de prendre un peu de hauteur

et même un petit clin d’œil à notre bateau, Lilia

Hydra, très désertique si ce n’est le village très touristique également à flanc de coteaux avec des ruelles très bien entretenues où l’on croise des ânes (il n’y a pas de voiture sur l’île)

et toujours en hauteur

mais aussi des mouillages quasi désertiques

Le cap Sounion est très majestueux avec le temple de Poséidon

Nous avons ainsi visité les trois temples mythiques qui formaient un triangle sacré au sud d’Athènes.

Enfin l’arrivée dans les Cyclades

par Kea, île qui reste en dehors des circuits touristiques mais est toujours très agréable avec son lion mythique (il n’a pas bougé d’un poil depuis 20 et 30 ans, dates de nos précédents passages et nous avons toujours plaisir à le revoir)

Ensuite Kithnos, avec une baie sauvage et très agréable

Puis Syros : nous n’avons pas manqué de visiter Ermoupolis en bus. Nous avons pu une fois de plus prendre de la hauteur, toujours des escaliers et de la chaleur. De jolies bâtiments aussi.

Et encore un lion bien endormi

Changement total de décor à Rinia, où nos voisins pêcheurs nous ont permis de faire « une pêche efficace et rapide » (nous les en remercions encore)

La présence de grosses vedettes en balade pour la journée nous confirme bien notre arrivée proche de Mykonos.

Nous passons devant Delos, sans finalement s’y arrêter, pour faire une escale à Mykonos dans la marina où les pleins de fuel juste après une grosse vedette et d’eau, avec un débit ridicule nous demandent plus de 2 heures. Vraiment pas très attirante cette marina coincée derrière les ferries et paquebots et un manège incessant de vedettes en tous genres.

Catherine aux commandes:

Mouillage dans le sud de la ville de Mykonos, baie d'Ormos Ornos, pour trouver une bonne protection du Meltem annoncé et qui nous bloque en attendant le départ de Catherine et l’arrivée des enfants et petits enfants. Nous avons quand même plus de 30 nœuds au mouillage et ça dure !!!

Un grand merci à notre voisin de mouillage qui nous a permis à maintes reprises d'aller à terre avec son annexe bien plus puissante que la nôtre.

C’est bon pour le kite

La baie de Ormos Ornos concentre de gros bateaux, à voile comme à moteur. Nous nous sentons bien petits, mais nous sommes « à priori » à l’abri du vent fort.